vendredi, septembre 15, 2006

جلالة الملك يسهر على إطلاق مشاريع تنموية في تطوان
و تطاون أسمير تحظى بالسلام على جلالته


 Posted by Picasa
ترأس صاحب الجلالة الملك محمد السادس، يوم الأربعاء 30 غشت 2006، بمدينة تطوان، مراسيم التوقيع على اتفاقية شراكة لإنجاز أشغال تثنية الطريق الوطنية الرابطة بين طنجة وتطوان، بكلفة 370 مليون درهم، واطلاع جلالته على مشاريع تهم قطاعي الإسكان والماء الشروب بالمدينة، بكلفة حوالي 624 مليون درهم،، و على برامج سكنية جديدة بتطوان، تتعلق بإعادة هيكلة الأحياء ناقصة التجهيز ومشروع »رياض السواني« للفيلات الاقتصادية، بكلفة إجمالية تقدر بـ 173.50مليون درهم، و على برامج تزويد سكان الإقليم بالماء الصالح للشرب للفترة ما بين 2006 - 2008 بكلفة450 مليون درهم .
 Posted by Picasa
وبهذه المناسبة تقدم للسلام على جلالة الملك ذ. محمد عبد الخالق الطريس، رئيس جمعية تطاون أسمير للتنمية الثقافية والإجتماعية والإقتصادية والرياضية، حيث عبر لجلالته باسمه الخاص ونيابة عن باقي أعضاء الجمعية وكل سكان مدينة نطوان، عن أصدق عبارات الشكر والإمتنان، وأطيب الإعتراف بالمعروف والجميل ، لما يبذله جلالته من عطف و اهتمام بالغين ، نحو هذا الجزء من مملكته الشريفة و أهلها ، الدين يحبونه أشد الحب ويعتزون برعايته أسمى إعتزاز ...، كما تقدم للسلام على جلالته باقي أعضاء الجمعية الحاضرين ، والذين سألوا الله أن يعز جلالته ويحفظه في ولي عهده الأمير مولاي الحسن، و أن يشد أزره بالأمير المحبوب مولاي رشيد ، وأن يرعى بعينه التي لا تنام كل الأسرة الملكية الشريفة.
وبهذه المناسبة الكريمة رفع ذ.محمد عبد الخالق الطريس ، رئيس جمعية تطاون أسمير برقية ولاء وإخلاص.
 Posted by Picasa
 Posted by Picasa

dimanche, mars 26, 2006

لفائدة أطفال جمعية اولادنا


حفلا نسويا
احتفاء باليوم العالمي للمرأة
الخميس 15 صفر الخير 1427 هـ
16 مارس 2006 ابتداء من الساعة الخامسة مساء
بمنزل الأستاذ عبد الخالق الطريس
 Posted by Picasa

اليوم العالمي للمرأة

بمناسبة اليوم العالمي للمرأة، تنظم جمعية تطاون أسمير للتنمية الثقافية والاجتماعية والرياضية ذات المنفعة العامة أمسية موسيقية يحييها الجوق النسوي لصالح نزيلات السجن المحلي بتطوان يوم الأربعاء 8 مارس على الساعة الثالثة بعد الزوال.
تدخل هذه المبادرة في إطار اتفاقية تعاون مبرمة بتطوان بين وزارة العدل وجمعية تطاون أسمير يوم 24 يوليوز 1998 .
لتأهيل وإدماج نزلاء السجون في المجتمع.
 Posted by Picasa

المكتب الجديد لجمعية تطاون أسمير

 Posted by Picasa

Tétouan Asmir : 10 ans

 Posted by Picasa

vendredi, février 17, 2006

la sede de nuestra associacion tetuan_asmir en pleno centro de tetuan Posted by Picasa

mercredi, février 08, 2006

Medina of Tetouan

The Medina of Tetouan has been proclaimed a world cultural heritage by UNECO in 1997 and should therefore receive much more publicity as a historical, architectural, cultural and artistic centre. This traditionally clear whitewashed city has earned the title of the white dove. This unique Mediterranean city strands out for its strategic importance, as it is less than sixty kilometres from Algceciras northwards and sixty kilometres from Tangier in the western direction. In one day, tourists can enjoy its beaches, which are undoubtedly among the most beautiful in the entire Mediterranean area, its evergreen Rif Mountains which spread eastwards along a distance of more than 500 kilometres and its five century old Medina, the cultural capital of Northern Morocco. Even though the Moroccan Ministry of Tourism and the National Office of Tourism have turned their back on our city, giving preference to the so called Imperial cities and the rough Atlantic Coast, the Tetouan-Asmir Association considers the Mediterranean city of Tetouan to be one of the most recommendable cities to visit in Northern Morocco.
 Posted by Picasa

mardi, février 07, 2006


contraste Posted by Picasa

Tétouan, le patio andalous du Maroc


Tétouan est le patio andalous du Maroc, parcequ'elle est à la fois renfermée sur elle même et ouverte. C'est une ville qui s'est toujours enrichie par son contact permanent avec l'extérieur, tout en conservant sa spécificité. Les relations de Tétouan avec d'autres villes et régions du Maroc, ainsi qu'avec d'autres peuples et cultures, n'ont pas cessé de se développer au cours des derniers cinq derniers siècles de son histoire. D'origine andalouse, elle a pu maintenir la civilisation andalouse vive en terre marocaine et ce, en conservant une multiplicité d'éléments culturels fort enrichissants et en les transformant et en les développant au cours des siècles.
Tout en gardant ses liens historiques avec d'autres régions du Maroc, Tétouan a connu une histoire différente, spécifique, et autonomique du 16ème au 18ème siècle. Ce n'est qu'à partir du 19ème siècle et surtout à partir de la Guerre de Tétouan, que son histoire s'est liée à celle du Maroc. Notre approche à l'histoire de Tétouan, qui reste largement méconnue, est radicalement opposé a celui qui néglige la particularité des villes et des régions du Maroc.
Tétouan est d'abord une ville andalouse parcequ'elle fut reconstruite par le grenadin Sidi Ali Al-Mandari pour devenir un lieu d'accueil de la civilisation andalouse à partir de la fin du XVème siècle. Elle est la seule ville marocaine a avoir été construite par des andalous ex nihilo. L'architecture militaire andalouse de Tétouan est un trait fondamental de la ville, dont la reconstruction au début du XVIème siècle avait pour objectif la défense de celle-ci contre les portugais qui avaient occupé toutes les villes marocaines côtières.
Cette ville qui est "la colombe blanche" des poètes arabes, fut désignée par des termes divers comme, "la fille de Grenade" ou "la petite Jérusalem". C'est un lieu de rencontre de plusieurs peuples, religions et cultures telles que les cultures andalouse, ottomane, locale et européenne, dont la symbiose a produit une culture tétouanaise dominée par le caractère conservateur de ses habitants qui ressemble au tempérament du grenadin. Elle a assimilé l'architecture andalouse dans ses murs, sa casbah, ses petites maisons et ses palais (avec des patios, des fontaines et des jardins), ses minarets, ses mausolées et ses fondouks. Elle a en plus assimilé le langage populaire, la musique, la broderie, l'artisanat, l'état d'esprit et l'âme andalouse. Cependant, cette ville a subi d'autres influences. L'impact culturel européen s'est fait sentir comme conséquence des relations de Tétouan avec le Bassin méditerranéen.
Notre ville fut aussi un pont entre la Péninsule Ibérique et le Maroc intérieur. Les immigrés andalous sont passés par Tétouan en trois vagues successives en route vers d'autres villes comme Fès, Meknès, Rabat et Salé. Tout le commerce marocain du XVIIIème siècle avec l'Europe passait par Tétouan en tant que l'un des ports importants du Maroc. Après la prise d'Alger par les Français en 1830, Tétouan a commencé a recevoir des immigrés algériens, d'où l'importance de l'influence ottomane à Tétouan. Cette influence est claire dans la cuisine tétouanaise, (E. la baqlawa ou al-qtaif) et dans les habits traditionnels. Les passages par Tétouan ont contribué au développement de l'esprit d'ouverture de la ville envers l'Europe d'une part et d'autre part, envers l'intérieur du Maroc. On a appelé Tétouan "soeur de Fès"car les liens entre Tétouan et Fès ont existé non seulement sur le plan commercial au 18 s., mais également sur le plan religieux. Beaucoup de zaouias ou confréries de Tétouan fondées dès le XVIème siècle sont d'origine fassie comme la zaouia fasiya ou la zaouia tijaniyya.
Le contact de Tétouan avec le Machreq ou l'Orient musulman a toujours été très important, surtout sur le plan spirituel et culturel. Ce contact fut maintenu à travers les siècles grâce aux pèlerins tétouanais qui se rendaient vers la Mecque chaque année. Le contact culturel est clair dans les relations des savants tétouanais avec la science religieuse du Machreq, surtout au cours du XIXème et XXème siècles. L'impact de la pensée salafi fut très important et les missions estudiantines de Tétouan à Naplouse et au Caire ainsi que les contacts des savants tétouanais avec des figures comme le Cheikh Rachid Reda et Chakib Arsalane ont couronné cette liaison culturelle.
L'histoire de Tétouan est une histoire qui a connu plusieurs phases différentes, c'est à dire, des époques de splendeur, ainsi que d'autres de décadence historique. La période romaine a connu la fondation d'une ville, Tamouda et le site de Tétouan est mentionné dans les sources dès le XIème siècle. L'histoire de l'actuelle ville de Tétouan commence à la fin du XVème siècle avec sa reconstruction par le Grenadin Sidi Ali Al-Mandari dont le nom à la fois historique et mythique est devenu le symbole de la ville. La reconstruction de Tétouan est une conséquence de l'Inquisition et de la politique de la reconquête chrétienne d'Al-Andalus menée par les rois Catholiques Ferdinand et Isabelle. A la fin du XVème et au début du XVIème siècle, Tétouan fut reconstruite par des andalous pour repousser la menace militaire ibérique au Maroc, pays divisé en une multiplicité d'entités politiques indépendantes dans l'absence de tout pouvoir central. L'impact culturel andalou se fait sentir dans son architecture, style de vie, art, etc. Il faut constater le mélange des caractéristiques militaires avec les caractéristiques citadines dans l'architecture. Celle-ci reflète la volonté de développer une vie urbaine sophistiquée tout en la défendant de toute menace extérieure.
La confrontation militaire avec l'Espagne et le Portugal a dominé l'histoire de Tétouan au XVIème et XVIIème siècles. Pour les tétouanais, il s'agissait de se défendre contre l'usurpateur étranger qui avait conquis la plupart des villes marocaines côtières. Les corsaires de Tétouan sont très connus au cours du XVIème, XVIIème et même au XVIIIème siècle comme l'attestent les archives de la Légation Américaine de Tanger. Cettte ville a constitué une menace permanente pour les ibériques au cours du XVIème et XVIIème siècles car les navires de guerre tétouanais pouvaient se réfugier dans le port de la ville où ne pouvaient pas entrer les grands navires.
Au XVIIème siècle, Tétouan a connu un véritable essor économique sous les Naqsis à cause de l'occupation des ports marocains par les Ibériques car le port de Tétouan constitue la seule ouverture pour le commerce intérieur marocain entre le Sahara et le reste du Maroc d'une part et la Méditerranée de l'autre. A l'impact culturel andalou et ottoman, vient s'ajouter l'impact européen. La communauté juive tétouanaise a joué un rôle important dans le développement du commerce avec l'Espagne, l'Italie et l'Angleterre. Les bateaux faisaient Tétouan Gibraltar, Marseille, Alger, Livourne, etc. Le professeur Jean Louis Miège décrit ainsi la splendeur de Tétouan : "Ainsi apparaît en quelque sorte une cité-état qui, véritablement, à sa mesure et à la spécificité marocaine, peut rappeler par certains traits la Florence de la grande époque ou la Venise des Doges." L'originalité de Tétouan à cette époque se traduit par la création d'un style de vie tétouanais, un style d'architecture, un style de broderie et un artisanat florissant. Les palais des gouverneurs de la famille Riffi et autres apparaissent.
Le grand commerce européen avec le Maroc au XVIIème et XVIIIème siècles avait en Tétouan sa porte principale. Il faut enfin souligner l'importance de la présence des consuls à Tétouan en tant que capitale diplomatique du Maroc au cours du XVIIIème siècle. Un intéressant incident diplomatique entre le Maroc et les États Unis à propos de l'embargo maritime américain contre la Libye a mené à l'expulsion du consul américain Simpson de Tétouan par le Sultan alaouite Mouley Slimane et sa déclaration de guerre contre les États Unis en 1802.
A partir du règne du Sultan Mouley Ismael, Tétouan est gouvernée par des gouverneurs nommés par les sultans alaouites. Les rapports des Riffis, gouverneurs de Tétouan, avec le pouvoir central étaient bons, mais leur tendance régionaliste s'est manifestée progressivement, ce qui eut pour conséquence une confrontation avec le pouvoir central au XVIIIème siècle. Cette tradition autonomique et régionaliste a continué sous une autre forme, la domination des gouverneurs puissants comme Ali et son fils Ahmad Riffi, Omar Loukache ou Abdelkader Achache.
Le XIXème siècle est un siècle de décadence pour tout le Maroc. Celle-ci est la conséquence directe de la pénétration économique européenne .Il est particulièrement sombre pour l'histoire de Tétouan. Cette ville a connu la peste de 1800, la grande peste de 1818, la terrible famine de 1825, le siège de Moulay Zaïd en 1822 et surtout, la Guerre de Tétouan de 1860 qui a entraîné l'occupation de la ville par les troupes espagnoles qui se sont retirées en 1862 après le paiement d'une indemnisation qui a ruiné l'économie du pays. La décadence économique de Tétouan a précédé la Guerre de 1860. En 1857, les Espagnols ont noyé plusieurs bateaux à l'estuaire du port de la ville, mettant fin définitivement à ces activités maritimes.
Malgré les conséquences économiques négatives, Tétouan a continué à s'épanouir. Plusieurs palais ont été construits durant ce siècle dont Dar Lebbadi, Afailal, Erzini, les Bricha, les Bennouna et les Benaboud. Ces palais ont gardé leur style andalou-marocain. Cela ne les empêche pas de s'inspirer du style européen en particulier les techniques de construction utilisant des piliers de fer qui se sont substitués aux nombreux piliers qui caractérisaient les maisons du XVIIIème siècle. Le décor européen baroque fut introduit aussi. Le palais Erzini est exemplaire pour illustrer le mariage entre l'architecture andalouse et ottomane avec l'architecture européenne.
Au XXème siècle, Tétouan a connu un nouvel essor politique, économique et artistique en tant que capitale du Protectorat espagnol au Nord du Maroc. La conservation et même le développement de l'architecture et de l'art traditionnel tétouanais doit beaucoup à Mariano Bertuchi, peintre exceptionnel et grand amant de l'art marocain. Il fonda le Musée Ethnographique Skala et l'École des Arts et Métiers Traditionnels, un véritable joyau qui représente la conservation européenne de l'art andalou à Tétouan.
Les quartiers de Tétouan ont cette caractéristique d'appartenir à plusieurs périodes différentes, tout en conservant et en transformant l'élément andalou. Les plus anciens quartiers comme celui de la Souika datent du XIIème siècle, tandis que d'autres quartiers datent d'autres périodes plus récentes. Il y a une relation entre la distribution des quartiers et le prestige social. Par exemple à partir du XIXème siècle, le quartier d'Al-Ayoun est devenu populaire tandis que le quartier de la grande mosquée, Jama' Al-Kabir, fut considéré comme l'un des plus prestigieux. D'autres quartiers comme celui d'Al-Mtamar ont gardé leur prestige malgré leur ancienneté. Le quartier Mtamar fut construit sur un énorme labyrinthe souterrain, les mazmorras, qui servaient à héberger les esclaves et les captifs chrétiens. Il s'agit d'un système unique dans l'histoire des villes du Maroc. Tétouan a d'autres caractéristiques qui la distinguent. Citons comme exemple le réseau souterrain de l'eau du Shkundu qui fournit beaucoup de maisons avec leurs besoins en eau et qui donne vie aux fontaines qui embellissent les patios de beaucoup de maisons de la ville.
La médina de Tétouan représente une véritable symbiose culturelle. Dar San'aa ou l'École des Arts et Métiers Traditionnels fut créée dans le but de préserver les différentes expressions artistiques qui ont caractérisé Tétouan durant plusieurs siècles. Les artisans y travaillent sur le bois, la poterie, le fer, le zellij ou les tapis de la même façon que leurs ancêtres il y a quatre siècles. De nombreux arts que l'on enseigne encore dans cette école ont été transmis au cours des siècles à Tétouan. La continuité de ces arts symbolise la continuité d'une ville, donc d'une culture.
Le Musée Ethnographique Skala est un véritable joyau qui traduit tous les aspects de la vie quotidienne traditionnelle tétouanaise. On peut vivre une journée typiquement tétouanaise dans ce musée qui conserve les arts, la cuisine, les habits traditionnels, les bijoux, les armements et la musique de la ville. C'est surtout l'époque alaouite qui domine dans ce musée. Il n'y a peut être qu'un seul aspect fondamental de la vie culturelle de la ville qui est absent, le livre. On retrouve bien heureusement ce dernier dans la Bibliothèque Générale de Tétouan qui est la deuxième bibliothèque du Maroc après la Bibliothèque Générale de Rabat. Il y a aussi des dizaines de bibliothèques privées à Tétouan qui sont uniques.
Les mosquées sont très importantes dans la vie quotidienne tétouanaise comme Jamaa Al Kébir construite par le Sultan Mouley Slimane au XVIIIème siècle. Tétouan est une ville de saints et de zaouias comme celles de Sidi Ali Ben Raisoun et Sidi Ali Baraka. Az Zaouia est le titre d'un célèbre roman écrit par un grand penseur et homme de lettres tétouanais du vingtième siècle, Sidi Touhami Ouazzani.
L'École Loukache, fut une institution d'enseignement équipée pour recevoir les étudiants de l'extérieur, surtout des régions environnantes. Elle symbolise le rôle important de l'enseignement et du savoir dans la ville. Tous les aspects culturels et spirituels de la vie quotidienne sont reflétés dans le circuit de Tétouan.
Tétouan est donc un lieu de rencontre de la vie spirituelle, culturelle et artistique de plusieurs traditions dont l'assimilation a marqué l'identité sociale de la ville. Ces passages et ces rencontres ont été le produit d'une histoire vivante et imprévisible avec ses succès et ses échecs humains, mais surtout avec son originalité et sa spécificité socioculturelle.
L'apport culturel de la médina de Tétouan est un trait fondamental de la ville. Il s'agit d'un esprit produit par cinq siècles d'histoire. Les symboles de la ville et de son esprit sont matériels, psychologiques et même spirituels. Ils restent profondément gravés dans la mémoire collective de ses habitants et figurent largement dans les sources historiques marocaines orales et écrites ainsi que dans les sources orientales et européennes comme les récits de voyages ou les mémoires des émigrés à Tétouan.
La ville moderne de Tétouan fut construite à côté de l'ancienne médina. L'Ensanche de Tétouan est actuellement un véritable bijou avec ses rues et immeubles de style colonial espagnol, ses places et ses marchés. L'influence andalouse n'est pas absente ici. L'intérieur de la Cathédrale de Tétouan pourrait être pris pour celui d'une mosquée andalouse. Les deux parties de la ville se complètent, malgré leur contraste, dans cette ville andalouse marocaine.